J'ai un peu de baseball dans le sang.
Voulant imiter les Tim Wallach, Tim Raines, André Dawson et Gary
Carter, j'y ai été initié très jeune. Le Fenway Park aka « le
monstre vert », stade mythique vieux de plus de 100 ans, a donc
marqué mon imaginaire de joueur de troisième but, à l'époque où
les trop longues et trop « zen » parties de baseball me
retenaient devant la télé.
C'est donc aux petites heures du matin
que j'ai quitté Montréal, en compagnie de Sébastien et deux de ses
amis(Reg et Beaver), pour aller voir une partie des Red Sox.
Pour le petit gars qui sommeille
heureusement encore en moi, mettre les pieds dans l'enceinte du
Fenway Park, fut fort éblouissant. Juste pour observer cet espace et saisir
l'efficacité esthétique de la brique rouge, ça vaut la peine. Ça
n'a absolument rien à voir avec la banalité architecturale d'un
vulgaire aréna de hockey.
Lorsque la fille de Sébastien, un peu
adolescente de style yeux en l'air, a appris qu'il partait à Boston
avec moi, elle lui a répliqué un : « wouin ça va être
beau! ». En effet, c'était très beau Boston.
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